OLIVIER SWIZ
Babcock & Wilcox.

Après de longs mois à l’atelier à préparer ses différentes expositions, Olivier SWIZ aime prendre le temps de revenir à l’expérimentation. Une phase de lâcher-prise et d’observation nécessaire à l’artiste pour libérer ses idées et explorer de nouvelles pistes.

À son habitude, Olivier affectionne les lieux abandonnés. Des espaces chargés d’histoire dans lesquels il aime peindre. Bien souvent ce sont des immeubles ou des entrepôts au cœur des villes. Une bulle où le temps semble figé au milieu du fourmillement urbain.

C’est dans ce contexte qu’Olivier SWIZ a récemment exploré l’ancienne usine Babcock & Wilcox de La Courneuve, installée en 1898. Une structure industrielle monumentale désertée au début des années 2000. Seuls témoins de son histoire, de vieux documents techniques et administratifs laissés sur place et marqués par les effets du temps.

Olivier SWIZ exploite ces archives en les intégrant aujourd’hui dans ses œuvres. Un dialogue nouveau s’installe ainsi entre passé industriel et création contemporaine.

Textures, lignes, écritures… trouvent une seconde vie et amènent Olivier SWIZ à repenser ses éléments de construction, sans pour autant délaisser le lettrage.

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